Le 1er juillet 2011, une expérimentation nationale sur l’affichage environnemental des produits de grande consommation a été lancée pour une durée d’un an.
Elle vise à évaluer la mise en place d’un dispositif d’information du consommateur par l’entreprise sur l’impact écologique de ses achats, avant sa généralisation éventuelle.

Pour définir les impacts environnementaux entre les produits et les co-produits, plusieurs méthodes de répartition des impacts existent.
La hiérarchie normative, au niveau français (référentiel ADEME-AFNOR BPX30-323), comme international (norme ISO 14044:2006) priorise la répartition des impacts environnementaux sur la base de critères physiques et uniquement, lorsque cela est impossible, autorise à recourir au critère de la valeur économique.
Chaque maillon de la chaîne doit déterminer la méthode la plus pertinente en fonction de ses produits: pour notre amont, il revient aux semenciers, à l’agrochimie, aux agriculteurs de décider du mode d’allocation des impacts aux divers produits issus de leurs activités.
Pour les matières premières utilisées par les industries de première transformation, nous prenons comme telles les données issues des résultats des travaux de nos partenaires amont.

Tout naturellement, pour nos produits et nos co-produits, nous nous sommes donc tournés vers une allocation des impacts sur la base d’un critère physique adapté.
Selon les cas, cette allocation se fera soit sur un critère massique, c’est-à-dire le poids relatif des produits et des co-produits, soit sur un critère énergétique.