En décidant de suivre les hiérarchies nationales et internationales existantes afin de définir une allocation des impacts sur critère physique, l’IPTA a confirmé son opposition à une allocation économique qu’elle juge non recevable:
- avant tout, il existe une absence de corrélation directe entre le prix d’un produit et son impact sur l’environnement qui rend l’allocation économique, de fait, non pertinente (conformément au ILCD Handbook)
- ensuite, la volatilité des prix des produits et coproduits est telle dans nos filières que fixer un rapport de prix constant ou sur une période donnée entre ces produits semble irréalisable, et dénué de sens
- enfin, pour un certain nombre de nos produits, il n’existe pas de cotation de marché
- Dans le cas de la transformation de matières premières donnant lieu à de multiples produits, il est de surcroît essentiel de maintenir une cohérence entre les méthodes utilisées pour les différentes destinations.
Or, pour ne prendre qu’un exemple, les matières agricoles qui peuvent donner lieu à transformation en biocarburants se sont vu imposer une allocation énergétique dans le cadre de la directive énergie renouvelablesAinsi, pour les produits et les co-produits que nous commercialisons, seule une méthode d’allocation sur critère physique, soit énergétique, soit physique, paraît revêtir un sens et une cohérence à mêmes de faire de l’affichage environnemental à venir une réussite.